Sarkophonie mercredi 19 octobre et (P)latitudes jeudi 20 octobre, deux spectacles "clownesques" par la compagnie Matador
Semaine très théâtrale au Papier Timbré avec la compagnie Matador.
La Compagnie Matador présente deux solos de clown écrits et joués par Rafaële Arditti:
Sarkophonie, dissection dyslexique du discours réactionnaire
et
(p)latitudes, clownerie sur l’incontournable contemporain
http://www.compagniematador.com/platitudes/
Dates:
Mardi 18 octobre, 21h,Sarkophonie :La Quincaillerie Générale, 15 rue Paul Bert, RENNES (Ile-et-Vilaine), tél. 02 99 28 23 05
Mercredi 19 octobre, 20h,Sarkophonie :Le Papier Timbré, 39 rue de Dinan, RENNES (Ile-et-Vilaine), tél. : 09 52 52 11 25
Jeudi 20 octobre, 20h,(p)latitudes : Le Papier Timbré, 39 rue de Dinan, RENNES (Ile-et-Vilaine), tél. : 09 52 52 11 25
Vendredi 21 octobre, 21h,(p)latitudes :La Vie Enchantiée, 18 Quai Emile Zola, RENNES (Ile-et-Vilaine) tél. 02 99 79 49 12
Samedi 22 octobre, 21h, Sarkophonie :L’Air du temps, 12 Cote St. Genou, MONTERFIL(Ile-et-Vilaine),tél. 0299 07 44 05
Dimanche 23 0ctobre, 20h30, Sarkophonie :L’Eprouvette , LE BOURG, ST. ANDRÉ DES EAUX (Côtes-d’Armor), tél. 02 96 82 26 42
Mardi 25 octobre, 20h30, (p)latitudes :Le Trémargat Café, Association La Pépie, 1 Route Lavoir, TRÉMARGAT (Côtes-d’Armor), tél. 02 96 36 51 81
Mercredi 26 octobre, 20h30, (p)latitudes:Le Run Ar Puns, Route de Pleyben, CHATEAULIN (Finistère), tél. 02 98 86 27 95
Vendredi 28 octobre, 20h,(p)latitudes :Café-librairie L’autre Rive , BERRIEN (Finistère), tél. : 02 98 99 72 58
Samedi 29 octobre, 16h,Sarkophonie :Arène de la Place de l’Église, PLOERMEL (Morbihan)
Samedi 29 octobre, 21h, (p)latitudes :Le Champ Commun , 1 rue du Clos Bily, AUGAN (Morbihan), tél. 02 97 93 48 51
Dimanche 30 octobre, 17h,Sarkophonie :Le Coquelicot Café Concert, 18 rue de Vitré, FOUGÈRES (Ile-et-Vilaine), tél. 02 99 99 84 52
Venez nombreux et faites passer l’information ! (p)latitudes,
clownerie sur l’incontournable contemporain
Dans le Canard Enchaîné du 20 juillet 2011 :
« Après nous avoir réjouis avec l’hilarant, ravageur et antisarkosyste « Sarkophonie », la clownesse Rafaële Arditti s’attaque à une nouvelle cible : les pompeux cornichons de la culture officielle autoproclamée chic et choc. La voilà en Madame Laculture, toujours à nez rouge, vêtue d’un tailleur gris moulant d’hôtesse d’accueil, en train de lancer, micro en main, la soirée d’ouverture d’un improbable festival devant un parterre d’apparatchiks et trois jeunes de la cité du Bois Joli « qui représentent leurs petits camarades, nous n’avons pas fait venir toute la classe, of course, et encore moins tout le collège, manquerait plus que ça, je plaisante, donc les jeunes qui ont participé au projet de CAIJCMAPMSD, Création Artistique Innovante pour les Jeunes avec des Capacités Moindres et un Avenir Pourri en Milieu Scolaire Défavorisé ». Dans un décor naze (trois brosses à dents qui pendouillent), la suffisante susurre son discours plein de vide, à la fois jargonnante, prétentieuse, j’m’en-foutiste et au bord de l’hystérie. A sa manière virtuose, Rafaële Arditti s’est inspirée de vrais textes pour les dynamiter. Sûr qu’après pareille charge elle pourra toujours ramer pour décrocher une subvention ! »
Sur Sarkophonie, Dans Le Canard Enchaîné du 22 juillet 2009 :
« Comment dégonfler le discours sarkozyste, son enflure, son arrogante vacuité ? C’est une clownesse magnifique, qui a trouvé l’idée, aussi simple que géniale : s’emparer d’un vrai discours prononcé par le blablateur en chef, en l’occurrence celui du Havre, le 29 mai 2007, et le défoncer à coups de langue et de dents, lui faire subir les derniers outrages d’une dyslexie galopante, le réduire en bouillie, le recracher tout tordu et rétrignolé, bref, le passer au karcher.
Sur scène, chaplinesquement grimée en Sarkozy-gendarme à nez rouge plus vrai que nature, elle lâche : ? »Je ferai tout ce que j’ai dit : la rébarbilitation de la valeur bétail, la récompense du j’hérite, l’école de la repoussite, la lutte contre les crades, les pleines tranchées pour les pépsidivistes, la suppression de l’excuse de minorité pour les adolinquants, le pleinempoipas, la sécurité raciale profespionnelle, l’augmencration de l’assomoir d’achat, la mordralisation du crapultalisme financier. »
Et voilà qu’apparaît la vraie nature de ce discours faussement moderne et vraiment réac, voilà mis à nu l’inanité des slogans, l’hystérie du personnage, le grotesque de cette logorrhée sous laquelle il cherche à nous noyer. C’est bref (45 minutes), on hurle de rire, on applaudit, on est vengés, c’est formidable ! »
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